“Mon métier ? Etre à l’écoute des femmes qui accouchent”
Céline Sage-femme, Hôpital Beaujon à ClichyJeune sage-femme diplômée depuis un an, Céline a à coeur d’accompagner de façon personnalisée les femmes qui viennent accoucher à la maternité où elle exerce. « Chaque naissance est unique et j’essaie, à chaque fois, de m’adapter à la personnalité de la femme et de son compagnon et d’être à l’écoute de leurs besoins, de leurs envies », explique la sage-femme qui a rejoint voilà un an, son diplôme de l’école des sages-femmes de l’UPMC en poche, la maternité de l’hôpital Beaujon à Clichy.
« Je n’ai eu aucune difficulté à décrocher un emploi, confie-t-elle. J’ai envoyé une série de candidatures à des maternités basées à Paris et en banlieue, et toutes m’ont répondu positivement ! » Son choix s’est fixé sur l’hôpital Beaujon dont elle connaissait la maternité pour y avoir effectué des stages lors de ses études. «L’équipe de sages-femmes est très soudée et je suis ravie d’en faire partie. » En tant que sage-femme, Céline a un rythme de travail atypique : elle effectue des gardes de 12 heures lorsqu’elle travaille en salle de naissance, au poste des urgences et au service des grossesses pathologiques, et de 8 heures quand elle assure les consultations gynécologiques et les suites de couches. Elle change d’affectation régulièrement.
« Actuellement j’alterne les gardes de jour et de nuit en salle de naissance. C’est l’aspect de mon métier que je préfère car c’est au moment des accouchements que je me sens la plus active et que je vis le plus d’émotions », confie Céline. Cet attrait pour la salle de naissance, la jeune sage-femme l’a eu très tôt, dès ses premiers stages effectués en maternité. Elle a alors compris qu’elle avait fait le bon choix en choisissant ce métier. Pourtant, à la sortie du lycée, c’est plutôt en médecin que Céline se voyait.
« J’ai passé à deux reprises le concours de médecine, sans succès. La deuxième année, j’ai eu la chance d’obtenir une place dans l’école de sages-femmes de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie. » De ses quatre années d’études, Céline garde un souvenir heureux et studieux. « Les 2/3 du temps sont consacrés aux stages. La partie théorique est donc concentrée et assez dense. La première année est consacrée à la découverte de l’hôpital et des soins infirmiers. En deuxième année débute l’apprentissage de l’obstétrique. Les deux dernières années, on apprend à être autonome dans notre pratique, en consultation comme en salle de naissance. C’est une bonne formation ! »