Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer
  • Recherche

La recherche sur la maladie d'Alzheimer à l'ICM

A l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, l'ICM fait le point sur cette maladie neurodégénérative.

Une maladie neurodégénérative qui progresse

La maladie d’Alzheimer se caractérise par la perte de mémoire, mais aussi des troubles des fonctions exécutives, de l’orientation spatio-temporelle, du langage, de l’écriture, du mouvement, du comportement, ainsi que des troubles de l’humeur et du sommeil.

Si l'on estime aujourd’hui à 860 000 personnes touchées par la maladie en France et 35 millions dans le monde, en 2020, le nombre de malades pourrait passer à 1,3 million uniquement pour la population française.

L’accumulation anormale de la protéine peptide ß-amyloïde conduisant à la formation de plaques séniles et de la protéine TAU dans les neurones conduisant à leur dégénérescence seraient en cause dans le développement de la maladie d’Alzheimer. L’allongement de la durée de vie moyenne participe également de l’augmentation du nombre de personnes concernées par cette pathologie. 

Des pistes de recherche prometteuses

Les chercheurs de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) innovent chaque jour pour trouver les meilleures pistes thérapeutiques. Plusieurs essais cliniques sont en cours afin de tester l’efficacité de nouvelles thérapies et prévenir l’apparition de la maladie :

  • Un serious game, X-TORP, a été développé par le groupe Genious pour ralentir l’avancée des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Cette stratégie non pharmacologique permet de stimuler les capacités cognitives des patients et développer leur activité physique.
  • Le projet BOREAL, coordonné par le Dr Stéphane Epelbaum, vise à rendre ponctuellement perméable la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau, afin d’évacuer les lésions caractéristiques de la maladie qui s’accumulent dans le cerveau et ainsi diminuer les symptômes de la maladie.
Chercheur à l'ICM

Les chercheurs de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) innovent chaque jour pour trouver les meilleures pistes thérapeutiques © Laurent Ardhuin

Une détection plus précoce de la maladie

Les équipes de l’ICM cherchent à mieux prédire qui développera la maladie. Un stade silencieux de la maladie d’environ dix années a été identifié, où aucun signe clinique ne se déclare, mais où des marqueurs biologiques sont observables, indiquant qu’il est possible de détecter plus précocement la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs espèrent identifier des marqueurs sanguins afin de diagnostiquer cette pathologie à un stade précoce et prévoir son évolution.

L’étude INSIGHT à laquelle participe l’ICM est l’une des premières au monde à suivre plus de 320 sujets sains à risque dans le but d’identifier les facteurs de déclenchement de la maladie d’Alzheimer.


Source : article publié par l’ICM à l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer