Exploration du rôle des biomarqueurs classiques et non classiques dans le contexte de la charge athérosclérotique

La stratification du risque cardiovasculaire est un défi clinique. Bien que les interventions sur le mode de vie et les stratégies pharmacologiques visant à réduire le taux de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL-C) aient entraîné une réduction des maladies cardiovasculaires athérosclérotiques (MCAV), même chez les personnes dont le LDL-C est contrôlé, les MCAV continuent de se produire fréquemment. Il est donc nécessaire d'identifier de nouveaux biomarqueurs permettant d'améliorer la prédiction du risque d'événements cardiovasculaires. À ce sujet, de nouvelles preuves soulignent l'importance des vésicules extracellulaires dans les processus de communication intercellulaire, avec des effets clés sur la survie cellulaire, l'homéostasie endothéliale, l'inflammation, la néoangiogenèse et la thrombose. Un autre aspect qui mérite d'être pris en considération est lié aux mitochondries. Elles sont responsables de la production d'adénosine triphosphate (ATP) et de la régulation du métabolisme nutritionnel, de l'homéostasie du calcium et de la viabilité cellulaire dans plusieurs organes. En ce qui concerne le fardeau cardiovasculaire, l'accumulation de dommages à l'ADN mitochondrial et le dysfonctionnement progressif de la chaîne respiratoire sont associés à l'athérosclérose ou à la cardiomyopathie dans les enquêtes humaines et les modèles animaux de stress oxydatif. Le dysfonctionnement mitochondrial peut également entraîner une apoptose, favorisant la rupture de la plaque. La caractérisation des vésicules extracellulaires et l'étude de la fonctionnalité des mitochondries pourraient donc ouvrir la voie à une meilleure prédiction du risque cardiovasculaire ainsi qu'à une stratégie thérapeutique prometteuse dans l'athérosclérose.

 Inscription obligatoire à la visioconférence : https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZApfuuvrjMvHtMjA6SNC4ETGruT5YgRdOSW