Anne-Lise Beaumont
Major des ECN et étudiante à Sorbonne Université
Anne-Lise Beaumont, étudiante à la faculté de Médecine, est arrivée major des ECN : épreuves classantes nationales 2017. C’est ce classement qui détermine le centre hospitalier universitaire d’affectation de chaque étudiant pour faire son internat. Avant de décrocher la première place, Anne-Lise a suivi un parcours académique tout à son image : passionnant et audacieux.
Anne-Lise entame ses études de médecine à Tours, sa ville d’origine, après un bac scientifique obtenu avec mention très bien et les félicitations du jury. Sans surprise, elle décroche sa première année de médecine du premier coup et décide dès la deuxième année d’enrichir son parcours en passant le concours de l’école de l’Inserm Liliane Bettancourt… Qu’elle obtient haut la main. Elle suit le double-cursus médecine et sciences en parallèle de sa deuxième et de sa troisième année. Très attirée par les neurosciences, elle décide après l’obtention de ce M1 de s’octroyer une année de « césure » pour intégrer le master 2 en biologie intégrative et physiologie spécialité neurosciences de Sorbonne Université. La jeune femme garde toujours en tête de finir ses études de médecine mais voit dans ce master l’opportunité d’ouvrir toujours plus ses horizons et de consacrer du temps à la recherche, activité qui la passionne.
En sixième année de médecine, elle se prépare assidûment, toujours, aux ECN qui déterminent la future spécialisation en médecine. « C’est une année difficile, très éprouvante, où on ne fait que réviser. Le contexte aussi a été déstabilisant », précise-t-elle.
Deux épreuves ont effectivement été annulées et reportées, de quoi ajouter au stress de l’étudiante qui a en ligne de mire une spécialisation en maladies infectieuses. La fatigue ne réussit pas à entamer sa motivation et son sérieux, et la jeune femme parvient à finir la course en tête.
Humble et discrète, Anne-Lise ne pense pourtant pas être une étudiante plus douée que les autres mais avoir bénéficié d’un parfait dosage entre « le travail, la passion, et la chance. Il en faut toujours un peu ! ». On lui en souhaite bien sûr tout autant pour la suite, même si on doute qu’elle en ait besoin tant son avenir en médecine semble radieux.