4Moving Biotech annonce un closing de 2 millions d’euros pour la réalisation de son essai clinique de 4P004, une Phase I chez des patients souffrant d’arthrose

Un closing de 2 millions d’euros
4Moving Biotech annonce avoir conclu un accord d'investissement de 2 millions d’euros avec 4P-Pharma, la SATT Lutech, la French Tech Seed et des business angels. Pour sa première phase de financement, 4Moving Biotech bénéficie d’un investissement privé de 1,25 million d’euros en fonds propres de 4P-Pharma et de la SATT Lutech ; d’un soutien de business angels privés et du Fonds French Tech Seed (géré par la Banque Publique d'Investissement, Bpifrance) de 750K euros d'obligations convertibles.

L'arthrose, un besoin médical non satisfait important
L'arthrose est une maladie chronique détruisant les articulations. Dans le monde, plus de 300 millions de personnes sont touchées, soit 15% de la population adulte. Près d'une personne sur deux souffrira d'arthrose du genou ou de la hanche au cours de sa vie, ce qui en fait la principale cause d'invalidité chez les plus de 50 ans. La prévalence de la maladie ne fait qu’augmenter en raison du vieillissement et du taux croissant d'obésité dans la population.

Jusqu'à présent, aucun médicament agissant sur la progression de l’arthrose (Disease-Modifying Osteoarthritis Drug, DMOAD) n’a été approuvé par les agences de santé américaines ou européennes, seuls des traitements symptomatiques analgésiques ou anti-inflammatoires peuvent être prescrits. Ces derniers permettent de soulager incomplètement et passagèrement la douleur mais n’empêchent en rien l’évolution de la maladie. Lorsque les symptômes s'aggravent, la pose d’une prothèse totale, procédure lourde et invasive, devient alors la seule option.

De plus, l'arthrose représente une lourde charge économique, à la fois pour les patients et pour les systèmes de santé. En effet, en France, les coûts médicaux directs liés à la maladie ont dépassé 3,5 milliards d'euros en 2010 et aux États-Unis, ils sont estimés à 200 milliards de dollars par an.

4P004, un DMOAD prometteur
Depuis 2015, 4P-Pharma, le laboratoire Sorbonne Université-INSERM du Pr Francis Berenbaum et la SATT Lutech travaillent en étroite collaboration sur le développement de 4P004.
L'innovation est née dans le laboratoire du Pr Berenbaum et a été ensuite repérée par 4P-Pharma, parmi plus de 300 technologies. Cette molécule est aujourd’hui développée par une filiale de 4P-Pharma : 4Moving Biotech, dont Revital Rattenbach est la Présidente et Francis Berenbaum le Directeur Général et Directeur Médical.

Cette collaboration public-privé réussie a permis de démontrer que cette innovation est un traitement de fond de l’arthrose prometteur. 4P004 est un médicament repositionné, il s’agit d’un analogue du GLP-1 formulé pour une administration intra-articulaire. Il présente un triple effet unique : anti-inflammatoire, analgésique et régénératif pour le cartilage, apportant ainsi une solution à long terme aux personnes atteintes d’arthrose.

Après une validation technique rigoureuse, incluant des études sur plusieurs modèles précliniques et une phase clinique vétérinaire pilote sur des chiens ayant de l’arthrose spontanée, 4P004 est maintenant prêt à être validé en phase clinique chez des personnes souffrant d’arthrose.

« La création et le développement de 4Moving Biotech sont la preuve de la pertinence du business model de 4P-Pharma : apporter aux patients les meilleures innovations des scientifiques des universités, en limitant le temps de développement et les risques », déclare Revital Rattenbach, Présidente de 4Moving Biotech et de 4P-Pharma. « Je remercie nos investisseurs et nos partenaires pour la relation de confiance que nous avons établie depuis plusieurs années et pour cette première phase de financement de 4Moving Biotech ».

« Cette levée de fonds nous donne une opportunité extraordinaire de mener notre premier essai clinique de 4P004 chez des femmes et des hommes souffrant d'arthrose », ajoute Francis Berenbaum, Directeur général et Directeur Médical de 4Moving Biotech, chef du service de rhumatologie de l'hôpital Saint-Antoine (AP-HP) et professeur à Sorbonne Université. « Cela ouvre une opportunité unique de mettre sur le marché, à court terme, le premier traitement de fond pour l'arthrose ».