Accusations de faits de violences gynécologiques
point sur les actions engagées par l’AP-HP et Sorbonne Université
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Service de presse de l’AP-HP
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L’AP-HP et Sorbonne Université ont décidé le 20 septembre 2021 de déclencher une enquête interne à la suite des accusations concernant le Professeur Émile Daraï, chef de service gynécologique-obstétrique et médecine de la reproduction à l’hôpital Tenon AP-HP, en confiant à quatre personnes, dont une représentante des usagers, de procéder à des auditions, en ayant accès à l’ensemble des documents disponibles (réclamations, évaluations de stage des étudiants…)
La mission d’enquête a également proposé le 4 octobre 2021 à la Présidente de l’association Stop VOG de la rencontrer et de lui transmettre les témoignages qu’elle aurait recueillis.
Pour que cette enquête puisse se dérouler dans la plus grande sérénité, l’AP-HP et l’Université ont acté avec le Professeur Émile Darai son retrait de ses responsabilités de chef de service et de responsable pédagogique.
Il a également été décidé de mettre en place dans le service une procédure formalisée, pour s’assurer de la complète information des patientes avant tout examen clinique, sur la base d’un document écrit, dans l’attente d’une « charte » élaborée par le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, avec la participation de praticiens de l’AP-HP.
La situation du Professeur Émile Daraï sera réexaminée au vu des conclusions de l’enquête interne. La date précise de rendu de l’enquête, prévue avant la fin octobre 2021, dépendra du nombre d’auditions à programmer, avec le cas échéant un rapport intermédiaire, si la mission l’estime possible.
Le directeur général de l’AP-HP, le président de la Commission Médicale d’Établissement, le président de la Conférence des Doyens d’Ile-de-France, avec la Collégiale de Gynécologie obstétrique, ont décidé de réunir l’ensemble des gouvernances des services de gynécologie-obstétrique de l’AP-HP très prochainement, en présence de représentants des usagers afin d’échanger sur l’élaboration d’une charte commune de bonnes pratiques.
Par ailleurs, lors de la conférence des doyens d’Ile-de-France, la volonté de renforcer la sensibilisation des internes en formation sur le sujet a été actée.